Lorsque le dernier arbre

Michael CHRISTIE
Albin Michel
2021
9 782226 4410003
589 pages
22,90 €
Septembre 2021

Quatre générations charpentées par la forêt

Intrigue
2038. Après le Grand Dépérissement, les ultra riches de la planète viennent se ressourcer dans la dernière forêt primaire sur une île au nord de Vancouver. Jake Greenwood, étudiante en biologie surendettée, fait partie des guides qui font visiter cette cathédrale végétale, sanctuaire où il fait bon respirer mais pas vraiment vivre. Un ancien petit ami, devenu avocat, lui apprend que ce territoire aurait appartenu à sa grand-mère et lui reviendrait. En remontant jusqu’à 1908, année de l’évènement fondateur de la famille Greenwood, on découvre avec elle les liens contrastés tissés par ses ancêtres avec la forêt et les évènements qui leur ont forgé des caractères bien trempés. L’arbre généalogique devient forêt et l’histoire se met à se mêler de l’avenir.

Découpage 
A la manière d’un architecte, l’auteur bâtit la généalogie d’une famille au destin assombri par les secrets et intimement lié à celui des forêts. Inspiré par les anneaux de croissance des arbres, il organise avec maestria le récit en séquences. Remontant d’abord le temps, 2028, 2008, 1974, 1934, jusqu’à la germination en 1908, il le redéroule ensuite chronologiquement jusqu’au futur proche. Il met en scène la symbiose de l’être humain avec une nature omniprésente, avec des phases de croissance, des destructions, et sa capacité à se régénérer.

Mode 
Récit symphonique

Ton 
Energique  

Lecture
Exigeante mais addictive

Mots-clés
Famille, arbre, écologie, histoire du 20e siècle

Public
Pour qui n’a pas peur de s’enfoncer dans une histoire longue et sinueuse
Pour qui aime être en éveil et surpris tout au long de sa lecture
Pour qui aime les histoires fortes de familles atypiques
Pour qui s’intéresse aux forêts et s’inquiète de leur destruction
Pour qui collectionne les premiers romans exceptionnels

Pour aller plus loin
Une interview de l’éditeur avec en incrustation une présentation par l’auteur de ce premier roman qu’il a mis 6 ans à écrire.