Dans notre bourg, dit une grand-mère, on nous demande de faire le plein en juillet. Mes petits-enfants, ils viennent chez moi en août. C’est faire peu de cas de ce qu’est la bibliothèque pour nous. Pas seulement une épicerie en libre-service mais un lieu convivial où on vient faire un jeu, regarder un film.
Au mois d’août, dans notre ville populaire, raconte une mère de famille, où emmener les enfants pour changer de cadre ou se divertir ? Pas de parc. Pas de piscine à proximité. Il y a une belle bibliothèque où on pourrait faire des jeux de société et le plein de livres sauf … qu’elle est fermée quatre semaines. Dans le même temps, ma cousine qui emmène ses enfants à la mer me dit que la bibliothèque de la cité balnéaire est ouverte et qu’en plus, elle ouvre chaque jour une cabane à livres sur le remblai pour lecture sur place dans des transats. C’est double punition pour nous : ni changement d’air ni panier lecture.
Focus
Action
Tenir compte de la sociologie des aoûtiens présents sur le territoire, habitants ou vacanciers, pour maintenir l’activité à un niveau adéquat.
Dans les zones délaissées par leurs habitants, assurer un service minimum d’ouverture car, même dans une zone résidentielle favorisée, tout le monde ne part pas en vacances ou rarement un mois d’affilée.
Dans les zones de vacances, maintenir l’équipe au complet ou même la renforcer quand les chiffres de fréquentation et de prêt sont les plus forts l’été, comme dans ces bourgades balnéaires bretonnes où les employé.e.s de bibliothèque doivent impérativement être en poste du 14 juillet au 15 août.
Mots-clés : accueil – ouverture estivale
ATTENTION : Changement de rythme de publication.
A partir du 23 février, une nouvelle chronique un mardi sur deux (et non plus chaque semaine), sans coupure aux petites vacances scolaires françaises ! Mais toujours un livre par mois.